En partenariat avec International planned parenthood federation (IPPF), l’association Burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a ténue un atelier de formation des hommes de médias du 31 mai au 02 juin 2022 à Ouagadougou. Il s’est agit d’éclaircir la lanterne des journalistes sur la question de la clarification des valeurs en santé sexuelle et reproductive.
Le but de cette formation est de renforcer la connaissance des journalistes sur la question de l’interruption sécurisée de la grossesse (ISG) en les emmenant à aborder le sujet sur plusieurs angles et aider à la sensibilisation sur les lois juridiques qui entourent l’avortement.
Le professeur titulaire de gynécologie, formateur ABBEF, Jean LANKOANDÉ a affirmé que le sujet de l’avortement est très important car plus de 12 à 13% des femmes meurent de complications d’avortements.
Une vue des participants à la formation
Il a aussi précisé que pour faire un avortement au Burkina Faso il y’a 4 indications. La 1ère indication c’est lorsque la grossesse est issue d’un rapport incestueux, la 2ème lorsque la grossesse est issue d’un viol, la 3ème lorsque la santé de la mère est en danger, et la dernière lorsqu’on est face à une malformation fœtale.
A la sortie de cette formation les participants ont pris l’engagement de sensibiliser et travailler à ce que les indications pour l’isg soient connues par la population.
Marina BAYALA