Une discorde gâte tout
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), s’est réunie au siège national du parti le jeudi 23 septembre 2021 pour une conférence de presse sur la situation nationale. Ce qui devrait faire l’objet d’échanges entre jeunes du parti et la presse s’est transformé en une scène de violence entre jeunes militants du CDP.
Depuis le début de l’année 2015, la situation sécuritaire du Burkina Faso ne fait que s’effrité. Longtemps considéré comme un nid de colombe, le pays est frappé par des attaques terroristes permanentes. Cette situation a provoqué une crise qui touche toutes les branches de la société. Une crise humanitaire avec son lot n’important de Personnes Déplacées Internes (PDI), la fermeture de plusieurs écoles, et la réduction de l’économie nationale. C’est suite à cette situation que la jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), a décidé de donner son point de vue, à travers une conférence de presse. Pour ces conférenciers, les difficultés que le Burkina Faso traverse actuellement sont imputables à l’incompétence du pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Selon la jeunesse CDP, les dirigeants actuels ont montré leurs limites à tous les niveaux. Ils ont également révoqué le refus du pouvoir en place, de favoriser le retour des exilés politique, notamment l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, fondateur du CDP. Mais en pleine déclaration liminaire, un des membres du présidium qui semblerait ne pas être totalement d’accord avec le contenu, a brusquement retiré le micro au conférencier principal. Soutenu par d’autres jeunes, la conférence de presse s’est très vite transformée en combat entre les militants du même parti. C’était la panique complète et la désolation totale (des violences physiques et verbales, des menaces, des câbles de la sonorisation débranchés). Selon des explications, à les écouter, il semble qu’il y avait deux déclarations liminaires avec des contenus différents, d’où la source du désaccord. Il a fallu l’intervention de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS), pour mettre fin au chaos et à la conférence de presse.
Larbo OUEDRAOGO